Norvège | Cap au Sud ! Retour sur le continent ou le retour de la nuit

On reprend du Sud- les températures remontent, le soleil recommence à se coucher et à se lever, on retrouve la lune, la voute étoilée, les arbres. On se fait doubler par les premiers essaims d'oies qui migrent vers le Sud et par quelques plaisanciers croisés au Nord et déjà loin devant. Anne et Philippe nous quittent à Tromso, on y reste quelques jours de plus en se demandant si on prolonge notre séjour d'une saison ou deux.
Finalement, on repart. C'est la période des champignons et des baies qui agrémentent nos repas; le sol moussu de la forêt dégage une odeur très agréable et c'est toujours un plaisir de se balader à terre, même sous la pluie. 
Etienne nous rejoint au Sud de Bodo, et on enquille les milles avec lui

Terre ! 

On sort tout sur le pont pour faire sécher le bateau 

le ciel prend la couleur rosée des couchers de soleil. C'en est fini de la longue journée estivale, la nuit est de retour

 
Finnland - petit port, île mignonne avec rochers moussus


Celui-là est joli mais on ne l'a pas goûté. On est prudemment restés sur la cueillette de bolets.
Salle commune du club nautique d'Harstad, où nous restons bloqués quelques jours (coup de vent de sud-ouest). Ambiance très sympa.



Les habitants d'Harstad ont bon goût, ils ont des chouettes statues dans les rues.



Au musée d'Harstad, reconstitution d'un habitat traditionnel


A  l'intérieur de la maison pleine d'herbe, ça donne ça. La structure est en bois et doublée de terre, d'où la végétation qui la recouvre.


Le drapeau sami flotte au-dessus de l'eglise de Trondenes (Harstad)



C'est l'accalmie et c'est reparti - on s'élance dans le Vestfjord qui sépare les Lofoten du reste de la Norvège. Nous sommes entourés de montagnes dont les sommets ont tous leur petit caractère

Le ciel est bas et une alerte d'orage nous contraint à gagner un abris. Nous nous amarrons à Stott et explorons un important réseau de sous-terrains reliant plusieurs bunkers, qui font partie du mur de l'Atlantique construit par les Allemands lors de la seconde guerre mondiale. C'est froid, humide, sombre et mystérieux. Les accès sont encombrés de fougères et de racines et semblent plonger dans les entrailles de la terre. Une salle spacieuse au plafond voûté est raccordée à ce réseau. On ne sait rien de sa fonction initiale mais les nombreuses bougies laissées sur place montrent une utilisation récente.

Valère nous pêche une énorme morue qui ne tient pas dans notre plat à four (ni dans notre four)


Etienne se lance dans la découpe de filets. Ce gros poisson nous fera trois repas pour trois personnes!


Nous nous amarrons à Villa, petite île magnifique et paisible avec ses toilettes sèches, son barbecue et son ancien phare à charbon, entourée de cailloux moussus



Oups, on perd le contrôle d'un safran en mer (casse des aiguillots, la partie du pivot située sur la pale de safran). Heureusement, la terre n'est pas loin et il nous en reste un deuxième. Nous poussons jusqu'à Kristiansund pour trouver un chantier pour réparer. Morale de l'histoire : il faut vérifier les paliers des pivots régulièrement. Si le jeu devient important dans la liaison pivot, le risque de cisaillement de l'axe du pivot existe.



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