Svalbard | Longyearbyen - la capitale

Nous reprenons le rythme des quarts pour parcourir les quelques dizaines de milles nautiques (70 environ) qui nous séparent de Longyearbyen, capitale administrative du Svalbard. La "ville de Longyear" ("byen" signifie "la ville" en norvégien) porte le nom de l'homme d'affaires américain John Munro Longyear qui y posa ses valises en 1906 pour créer la première mine de charbon (plus tard rachetée par les Norvégiens). L'activité minière qui mena à la création de la ville est aujourd'hui presque anecdotique (seule une mine est encore en fonctionnement, et son arrêt est programmé pour 2023) mais Longyearbyen concentre près de 90% de la population (humaine) du Svalbard, dont une université qui accueille plusieurs centaines d'étudiants. 

L'ambiance dans la ville est cosmopolite, et sur les pontons du port de plaisance règne comme un petit air de fête. Les marins (les "amateurs" en tout cas) sont bien contents d'être arrivés jusque là et de pouvoir le célébrer avec de la bière brassée localement (la bière la plus septentrionale… on aura l'occasion durant notre séjour de constater que le Svalbard regorge de choses qui sont "les plus septentrionales" du monde). La moitié des bateaux de plaisance sont en aluminium et arborent le pavillon français. Nous retrouvons notamment un voilier ami parti à peu près en même temps que nous de Bretagne.

Nous faisons notre première randonnée, carabine à l'épaule et oreilles à l'affût, et constatons que nos muscles ont un peu fondu pendant toutes ces journées passées à bord. Nous partageons sauna et expériences avec les voisins de ponton et dégustons un camembert de 14 juillet d'autant plus apprécié que cela fait plus de six mois que l'on en n'a pas mangé. Revigorés par ces belles rencontres, nous continuons notre route plus au Nord : cap sur le Kongsfjord et Ny Alesund.

14 juillet célébré au camembert rôti




La maison sur pilotis est le point de convergence des chariots de charbons, transportés par câble depuis les points d'extraction et vers la centrale de production d'électricité. Aujourd'hui, les pylônes subsistent mais la plupart des chariots restent au sol.


… à part ceux-ci.


Longyearbyen vu d'en haut. En zoomant, on aperçoit Mamoot, sur la gauche. Il ressemble un peu à un jouet par rapport aux autres voiliers tellement il est petit.


A Longyearbyen, le sol étant gelé en permanence (permafrost), les canalisations sont placées au-dessus du sol.


Armés en cas de rencontre avec l'ours qui tourne au vinaigre (les ours sont protégés et on ne tire qu'en ultime recours, en cas d'attaque)

La plupart des ours croisés nous semblent bien inoffensifs...



...mais il faut se méfier

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